Mathieu Marchand
échos de vénus
Il s’agit d’une installation composée d’une petite sculpture en céramique représentant un sound-system, d’une plaque de pierre gravée de textes en hébreu et en latin, et d’une imposante enceinte MHB 46 placée dans une pièce adjacente diffusant de la Tribe. L’enceinte reste invisible pour le public.
Dans cette installation, j’explore le mythe de Lucifer à travers son étymologie, m’y immergeant pour le réinterpréter et y intégrer le MHB 46 comme un élément constitutif du mythe. La plaque joue le rôle d’une pierre de Rosette, la céramique devient une icône sanctifiée, et le son agit comme signe et preuve de foi, incarnant l’écho de la free party.
Par cette œuvre, je questionne la manière dont les mythes se réinventent et se transmettent à travers des formes et des médias inattendus. Le son, invisible mais omniprésent, devient une matérialisation contemporaine du mythe : il transforme l’espace, relie le spectateur à l’histoire et brouille les frontières entre sacré et profane. En mêlant tradition religieuse et culture de fête, je crée un dialogue entre passé et présent, entre croyance et expérience sensorielle, montrant que le mythe continue d’évoluer selon les contextes et les supports qui le portent.
- Prix indicatif :
- Technique :
- Sujet :
- Discipline : installation
- Support et matériaux : granite, céramique, musique (tribe), enceinte
- Année de création : 2025
- Dimensions :
