Signature du nouveau livre de Stéphane Bérad : Charles de Gaulle. Mémoires d'espoir (Le renouveau 1958-1962)

Signature du nouveau livre de Stéphane Bérad : Charles de Gaulle. Mémoires d’espoir (Le renouveau 1958-1962)

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A l’occasion du dernier jour de l’exposition “Brutal Warburg”,

la galerie Marion Meyer Contemporain le plaisir de vous inviter

le samedi 23 avril de 17h00 19h00

la signature du nouveau livre de Stéphane Bérard,

“Charles de Gaulle. Mémoires d’espoir (Le renouveau 1958-1962)”, édition Questions théoriques, collection « Réalités non couvertes »

Comme il existe des «traductions en français moderne» destinées rendre Montaigne lisible par un public plus vaste, plus jeune, moins spécialiste du XVIe siècle, Stéphane Bérard propose, l’heure où une partie des mémoires du général de Gaulle entrent au programme de littérature des classes de terminale L, sa version de cette oeuvre, comme «tentative de faire accéder la littérature les mémoires de Charles de Gaulle».
Lorsqu’il a appris que le tome III des Mémoires de guerre du général de Gaulle figurerait au programme de français des terminales L, Stéphane Bérard (qui avait, en 2008, proposé une relecture en français de L’Enfer de Dante), s’est rendu dans la bibliothèque municipale de la ville où il habite, afin de se faire un avis sur la question : s’agit-il, ou non, d’une oeuvre littéraire ? La bibliothèque ne proposait qu’un tome des Mémoires d’espoir : Stéphane Bérard l’emprunta néanmoins, pour voir.
De cette curiosité est née l’idée de travailler sur le texte qu’il avait entre les mains en sorte de le faire accéder au statut que les décideurs de programme scolaire lui attribuaient : celui d’une oeuvre de littérature susceptible de «transmettre un jeune public un message moral, philosophique et/ou politique» (les Mémoires s’inscrivant au programme dans la rubrique « Littérature et débat d’idées »).
Stéphane Bérard lit un paragraphe, une page, un épisode de son volume, puis il le retranscrit, en gardant l’original plus ou moins portée de vue. En résulte un récit calqué en décalage, un résumé conservant un champ lexical, des façons de formuler certains problèmes d’ordre public (politique, historique), mais en déformant, coupant, déplaçant les idiomatismes gaulliens de façon les rendre, de nouveau, visibles. En même temps que la prose gaullienne, un certain nombre de mythologies sont ici remises en évidence par les découpes, déplacements et autres ruses du traducteur.
Le livre donne voir les effets de ces différents modes d’exposition de l’homme politique en écrivain?

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