
Les habit(ude)s codé(e)s, une exposition originale de Cornelia Eichhorn pour La Galerie des Pentes, Lyon
- Du 13/03/2014 au 12/04/2014
- Localisation : Galerie des pentes
- Site de l'événement
Les habit(ude)s codé(e)es, une exposition originale de Cornelia Eichhorn pour La Galerie des Pentes en partenariat avec Alabama
Exposition du 13 Mars au 12 avril 2014 Vernissage en présence de l’artiste le jeudi 13 Mars a partir de 18h30 Découvrez Les Habit(ude)s Codé(e)s sur La chaîne ARTE CREATIVE de La Galerie des Pentes La Galerie des Pentes est sur Twitter , Facebbok , et Google+ entre autres… Les Habit(ude)s Codé(e)sAborder la question de ce qu’est l’être humain renvoie la philanthropie ou la misanthropie, aux humanistes ou Schopenhauer. La réponse consistant savoir si l’humain est bon par nature. Cornelia Eichhorn, travers ses propositions plastiques prend la question sous un autre angle. Elle nous questionne sur la violence d’être un humain, sur la violence de l’être humain.Tout d’abord, le titre de son exposition « Les habit(udes) codé(e)s » nous parle de la violence sociale. Dans la littérature et le cinéma d’anticipation, les hommes portent tous l’uniforme, signe d’une société totalitaire (Bienvenue Gattaca, L’âge de cristal…) Sommes-nous si loin de cette uniformisation ? C’est une des questions que pose le film « Ved’ma ». Le vêtement demeure notre outil d’être ensemble, définit notre identité vis- -vis d’autrui. Cornelia met l’accent sur cette étrangeté, cette absurdité des codes sociaux qui sont pourtant le signe de notre civilisation. La femme est davantage soumise l’importance du paraître, elle est sommée de répondre des codes sociaux : l’escarpin est bel et bien un instrument de torture ! L’artiste nous donne voir l’habit comme il est : une matière sociale, une prothèse aliénante.
Mais Cornelia va plus loin. A travers ses images et ses dessins, elle nous place face une violence pire encore, non pas celle que produit l’homme, mais celle dont nous sommes tous les victimes : notre carne. L’artiste emploie toute sa technique nous dire que nous ne sommes que viande, viande déchirée, viande tranchée, viande béante, viande saignante. La première violence de la condition d’être humain est bien celle-ci : nous ne sommes que matière périssable destinée la terre. Cependant, et c’est ce qui fait la force du travail de cette artiste protéiforme, la question de l’esthétique ne lui est pas étrangère. Cornelia nous donne voir l’immonde monde que nous habitons travers des œuvres d’une saisissante beauté. Il en découle un sentiment que l’on rencontre malheureusement peu souvent en art : le trouble.
Texte de Romuald Combe Présentation La Galerie est née au mois de mai 2013. Forts d’une programmation très audacieuse autour d’artistes locaux et internationaux, nous avons su nous imposer au cœur de la vie culturelle Lyonnaise en quelques mois seulement. Avec 125 m2 dédiés aux arts visuels sur les pentes de La Croix-Rousse, La Galerie des Pentes est un des plus grands espaces d’art privé de la région Rhône-Alpes. Elle se compose d’un espace d’exposition et d’une boutique d’art contemporain unique en France. Les performances artistiques sont également au centre de notre programmation.