Laurence Vargoz et Monika Meschke: Deux artistes deux oeuvres ,une rencontre.

Laurence Vargoz et Monika Meschke: Deux artistes deux oeuvres ,une rencontre.

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Vernissage le 13 NOV 18h visite sur RDV en dehors de cette date

LAURENCE VARGOZ utilise la toile pour inventer des histoires.
Dans ses couleurs décidées des papiers dilués, des tissus déchirés,des manuscrits ou des partitions fragmentées racontent un universtrès personnel où chacun de nos sens trouve écho. Car s’il y a voir, la musicalité et le goût ne sont pas en reste et sa sensibilitébrasse les profondeurs de sa mémoire pour faire remonter desbulles de couleurs, de saveurs, d’émotions intimes qu’elle partagedans la lumière. L’abstraction majore les niveaux de lecture, l’oeuvreest libérale, généreuse, prenante. Comme un lien qui relierait laterre féconde, force essentielle, et la spiritualité légère et mouvante.comme une invitation sortir des chemins convenus, prendre dutemps pour donner corps aux chimères, apprivoiser les utopies etacclimater sa propre personne en son entier.
Avec les sculptures de MONIKA MESCHKE c’est l’Europe touteentière qui pousse les portes de l’Espace Scipion. Née en Pologne,élevée en Suède, mariée en Suisse, elle vit plusieurs années enAllemagne avant de s’installer en Provence dans un atelier qui luipermet de laisser libre cours sa démesure. OEuvre étonnante quecelle de cette artiste qui traite avec la même prodigalité le bronzemoulé la cire perdue ou des matériaux plus insolites comme lepolystyrène qu’elle recouvre de résines et de tissus pour descréations taille humaine. Si les matériaux différent, le sujetprivilégie essentiellement la femme, non pas idéalisée dans despostures académiques, mais telle que nous pouvons la croiser dansla ville. A la fois terriblement concrète, expressive et figurative, lafois intemporelle et universelle, comme arrêtée dans un mouvementnaturel. Le corps est vivant, le visage s’échappe hors des traits quipourraient le marquer ou l’identifier. La posture, souvent, signe ladistance entre familiarité et repli, attente et incertitude. L’émotion estl , présente au coeur d’un gynécée qui tait des vérités mais s’ouvre,conciliant, vers les autres.
Claudine DUFOUR

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