
Festival du Peu, La Lettre
- Du 10/07/2015 au 19/07/2015
- Localisation : Mairie de Bonson
Village de Bonson
Du 10 au 19 juillet 2015 Vernissage vendredi 10 juillet 18h Depuis 2003, la lettre est au cœur du projet artistique du Festival du Peu : produit en 1989 par Jean Mas, le Peu est la formalisation plastique du lien auditif-visuel de la lettre P, une démarche conceptuelle et minimaliste. Pour cette édition 2015, le Peu s’entoure des autres signes de l’alphabet. Cette exposition souhaite apporter une réflexion sur la place de la lettre dans l’art contemporain : graphique, sémantique, fondatrice ou anecdotique ? Avec les œuvres de Stéphane Cipre, Sandra D. Lecoq, Thierry Lagalla, Lenzi, Patrick Moya, Gérald Panighi, Gilbert Pedinielli, Hubert Weibel L’exposition la Mairie pose les bases de cette édition. Du Peu de Jean Mas aux œuvres anciennes de Patrick Moya déclinant les 4 lettres de son nom en peinture, sculptures et diapositives grattées. L’art postal de Lenzi porte la notion de lettre jusqu’ l’objet, avec des enveloppes adressées pour faire passer des idées par le verbe et l’image. Enfin, des archives lettristes permettent d’appréhender l’esprit de ce mouvement peu connu malgré ses apports considérables dans tous les domaines de l’art et des sciences intellectuelles. A la Chapelle du Passet, Sandra D.Lecoq joue avec les codes attribués au genre féminin et rend subversives des formes esthétiquement méprisées : tissu et canevas, ces «trucs de gonzesse» dessinent les mots Female Wild Soul, texte récurrent dans son travail qui signe de manière presque désabusée ce marquage sexuel. La lettre intervient ici comme un slogan, une signature. Sur le parvis de la mairie, Stéphane Cipre installe de l’amour massif : une sculpture en acier de 2m2 inscrit le mot Love, lui même lové en une forme douce. L’écriture devient sculpture et les mots sont façonnés tel que l’artiste les perçoit. Au presbytère, Gilbert Pedinielli approfondit le concept de peinture en volume, en mouvement, en perspective. Il présente une série de pièces (essais de dessin, peinture, photo, collage), qui reprend les constructions portées par le nombre d’or, les formes en mouvement et l’association de chiffres bleus ou de lettres rouges, comme un code formant des mots, ouvrant d’autres niveaux de lecture, un sens nouveau. Pour Hubert Weibel, la lettre est graphique, dans une approche picturale fondée sur le collage. Collectionneur de disques vinyle, il a choisi d’utiliser ce support comme base de création, où la forme ronde focalise l’attention sur les associations iconoclastes des compositions. Gérald Panighi associe ses dessins des phrases extraites de faits divers, comme des rumeurs. L’association libre qu’il opère de dessins et de légendes, les Anecdotes, déplace la fois le sens des mots et l’univers que déploie l’image. Thierry Lagalla fait se côtoyer l’humour et le burlesque. Son univers repose sur un lexique polyglotte où règnent gobi, patate, sardine ou pigeon. Ses dessins sont des actions, des histoires, des instants et le texte vient, en onomatopées ou en mots, démystifier le discours artistique pour ancrer dans le réel. Enfin, Patrick Moya, outre son exposition la mairie, investit la Chapelle du Passet dans une réflexion sur la structure des lettres. Une approche quasi-architecturale où sculptures, peintures et dessins numériques sont des accès vers la construction de l’univers MOYA. Cette installation est reproduite par l’artiste dans Second Life. Programme Tous les jours, 16h-19h Courts-métrages, programmation Héliotrope Vendredi 10 juillet, 18h Vernissage de l’exposition, ouverture des lieux d’expo 16h Dimanche 12 juillet, 16h Visite guidée de l’exposition Mercredi 15 juillet, 16h Balade contée + 19h Performances de Patrick Moya et Thierry Lagalla Samedi 18 juillet, 19h Apéro « J’ai un ticket! » + 20h Repas de rue Exposition ouverte tous les jours de 16h 19h Renseignements 04 93 08 58 39 contact@festivaldupeu.org unpeu.bonson @festivaldupeu