
Exposition personnelle chez BOESNER Bordeaux
- Du 01/04/2017 au 29/04/2017
- Localisation : BOESNER bordeaux
- Site de l'événement
- Organisateur : Serge Tenèze
- Tél. : 0618455350
Série « Les Epouvantails » Huile sur toile – techniques anciennes.
Serge Tenèze
Toiles 120 x 120 cm
« Les Epouvantails »
Témoins mutiques de notre impuissance portent leur regard sur les tragiques événements qui bouleversent notre monde.
Huiles sur toiles de lin. Techniques anciennes.
“The Scarecrow” reflect our mutism and focus their eyes on the tragic events that shake our world.
Oils on canvas. Old techniques.
Serge Tenèze est un artiste peintre contemporain vivant et travaillant en région bordelaise. Après quatre années d’études aux Beaux-arts de Bordeaux, puis à l’École des Arts Graphiques de cette ville, il parfait sa maîtrise des techniques traditionnelles de la peinture au sein d’Ateliers, dont celui animé par Claude Yvel. Cette rencontre a été décisive dans l’élaboration de sa peinture. Serge Tenèze applique désormais les techniques anciennes à ses œuvres contemporaines.
Le travail de Serge Tenèze traite essentiellement de la mémoire :
« La Mémoire-Objet », « Le Clou » et la « Mémoire-Peau », en référence aux travaux du psychanalyste Didier Anzieu. « Je peins à l’huile pour assurer une pérennité certaine et nécessaire à mes toiles. Elles sont d’ailleurs, pour la plupart, longuement préparées et réalisées dans le respect des techniques anciennes. »
« Notre mémoire enregistre des instants particuliers attachés à certains lieux, certains parfums, le souvenir de personnes disparues, de certains objets. Ces derniers portent en eux la trace d’instants furtifs, intimes. Les revoir, les toucher, ré ouvre la porte de notre (leur) mémoire. Ils recèlent des images liées à notre vie ; imprégnés par tant d’instants, d’impressions, de sensations, qu’ils finissent même par ne plus être de simples objets…ils recèlent le souvenir d’événements tragiques ou heureux, la marque ineffaçable de (notre) leur mémoire…de nos repères, de notre mémoire commune…
L’objet résonne alors des traces de notre (sa) propre histoire déposées sur son enveloppe cutanée. Le temps passe et enveloppe, imprègne ces ‘’objets’’ qui nous accompagnent et y laisse, comme sur nous, empreintes, traces, et cicatrices indélébiles.
Peindre la « Mémoire-peau » est ce qui reste en moi de ce temps figuré qui s’estompe et se transforme en simple impression jusqu’à devenir abstraction. Ce que la mémoire nous laisse de ces instants, de ces objets, mais qui inéluctablement s’estompent, puis s’effacent… et disparaissent… »
(Serge Tenèze).