Si Anne Laval pour cette nouvelle exposition visite le paysage, elle l’interprète toujours avec une sensibilité à fleur de peau. En empathie avec la nature, elle tente d’exprimer la fragilité, l’étrangeté, l’humanité. Au travers de 6 séries très différentes, elle évoque une nature nouvelle et en perpétuelle mutation.

Des voiles de semis trempés dans la paraffine, piqués de laine d’alpaga teinte, sont rehaussés par la gravure et le dessin. Ils deviennent alors des “paysages épidermiques”, des “linceuls du monde” — des peaux, des cartes, sur lesquelles une vie nouvelle semble émerger.

La série des “Natures fantômes” prend forme dans la toile d’acier inoxydable, irisée au chalumeau. Ossatures suspendues, apparitions végétales, fragiles et hybrides transforment l’image de la plante en une présence presque spectrale.

Les “Mondes perdus” flottent dans l’espace comme des paysages lunaires ou aquatiques, pour finalement s’agripper au mur en “cartes fantômes”. Épinglés comme des insectes par un taxidermiste, “les arbres de poussière”, réalisés en laine d’acier inoxydable encrée, brouillent la frontière entre le végétal et l’animal.

La cellulose des “Paésines” emprisonne la poudre de graphite et de fusain, révélant à la fois des sillons de croûte terrestre et des paysages de peau.

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