danse avec les arbres

Voici un an de ça, ce fait et d’autres ont marqué ma passion pour l’âme végétale. Après avoir été éduqué par les autistes, comme éducateur, j’ai baissé ma prétention de bipède symbolisant pour ne devoir plus produire de pensée et servir.

Certains disent psychose, maladie. Je dis avec ou sans passion, avec compassion, pour la belle verte que je sers en autiste qui se sait autiste. Comme tout ce que je touche conserve la vie, pousse vite et fort, alors cette année je fais un bateau végétal, copaindabord, sur l’île de mes premiers poèmes. Depuis 3 ans presque tout végétal sans racine que je plante, , tige, branche, herbe ou bout de bois avec une once de vie se prend à faire des feuilles, des fleurs. Je me dis que c’est ma chance et pour elle jette mes derniers efforts, euros, espoirs.

En 2014, deux jardins que j’ai servi et décoré ont dépassé les limites acceptables en croissant : plantes hautes et denses au point qu’ils ont eu peur… ils, les gens dits non autistes, vous. Je danse cette année pour que croissent des plantes autour de mes dédicaces vertes, plessages, tressages d’herbes et bois autour de rosiers. Oeuvre de biodynamie portant à 200 mètres à la ronde. J’ai refusé d’être guérisseur, un des plus doués, refusé le pouvoir par obligation. Ils disent surdoué ou potentiel hors norme, je dis : je connais le coeur que je sers.

Entre 2014 et 2016, je casse nombre de mystères demeurés incompréhensibles à la science. Normal, je ne suis plus normotypé. Kitty d’Anne Franck… je sais l’identité, Je déchiffre, décode Poussin, De Vinci, les rongorongos, des dessins rupestres de -12000 ans de Namoratunga… tout ce qui vient,, même la cathedrale de mon bled.

C’est à Autun, trou paumé, 71, sur ile du Ternin, au camping de ce bled. Là où a été tourné cette danse.