Christel Gutknecht : exposition de peintures

Un combat existentiel comme méthode de travail pictural, pour une stimulation de la vie, une augmentation de la puissance d’agir.

Reconsidérer la relation de l’humain son environnement qui actuellement est une relation d’échec engendrant une crise écologique. Cette relation perd de plus en plus son caractère sensible et corporel alors qu’il est certainement vital pour l’homme.

Une charge de contestation, critique agissante pour une véritable construction de nouveaux territoires existentiels.

Une conception spinozienne de l’individu comme composition de rapports de forces et comme variation de puissance, des forces en mouvements. Le corps n’est plus définit par sa forme mais par les affects dont il est capable.

Libérer la tête de son masque personnel et dégager le diagramme informel de la tête sous le visage.

Elargir notre perception spatiale et temporelle pour tenter d’ouvrir une voie, une autre relation notre environnement et nous même.

Pour cela, je suis dans une démarche coloriste semi-abstraite pour une expérience des forces du monde en résonance avec l’être humain par une prégnance sensorielle. L’expérience est définie par le sensible, le changeant, le devenir, le multiple, le hasard. L’abstraction ouvre sur le cosmos et l’impersonnel pour une capture des forces qui ne relèvent pas de l’optique. La sensation des couleurs a une fonction spatialisante et pondérale.