
Anatomie de Chimère – Concert et Vernissage
- Du 02/07/2016 au
- Localisation : Le Concept – Ecole d’art du Calaisis
18h – Concert Chimèrique
De Luiz Gustavo Carvalho Avec les élèves du conservatoire Au Conservatoire Rayonnement Départemental 43 rue du 11 novembre, Calais 20h – Vernissage au Concept De Pascal Marquilly et François Andes Au Concept, Ecole d’Art du Calaisis 15/21 Boulevard Jacquart, Calais Anatomie de Chimère, Calais 2016…Des flots léchant la ville, surgit un monstre la gueule tendue vers les nuages. Un animal fantastique hybride émergé des profondeurs ou il fut jadis relégué… Pascal Marquilly et François Andes présentent le résultat de deux mois de résidence de création Calais : une Chimère inspirée de l’espace naturel et mental du territoire.Ils invitent cette occasion le pianiste brésilien Luiz Gustavo Carvalho pour la création d’un concert chimérique.
Claude Levis Strauss dit de cette figure mythologique qu’elle est fort bonne penser… Les deux artistes se sont emparés de cette formule pour engager un processus de création dont l’observation et les rencontres en sont le socle.
L’exposition qui est consacrée la Chimère est le fruit d’une exploration, d’un voyage, de pérégrinations travers le Calaisis. Il s’agissait alors d’intégrer des éléments du territoire comme autant de liens tissés, entremêlés, croisés, et de se frayer un chemin dans la profusion et le foisonnement de l’environnement local. Ce doit être l , en miroir de ce que pourrait nous dire la Chimère, une démarche de propagation visuelle ou autrement l’exhibition d’une vision probablement hallucinatoire.
Les différentes éléments qui composent la Chimère proviennent donc d’un collage effectué lors de rencontres avec des ornithologues et entomologistes, des étudiants, des musiciens, des savoirs faire locaux. Où l’on apprend que le lézard des murailles arpente les rails du sud de la France jusqu’ atteindre le fort Nieulay, que le Vulcain se lance dans une épopée qui le porte du Sahara jusqu’en Islande passant par le détroit du Pas de Calais, que des colonies de veaux de mer se sont installés au large sur les bancs de sable exondés, où l’on flâne la tête en l’air étonné par les masses blanches et grises des nuages bas, où des nuées d’abeilles virevoltent dans l’air chargé de sable, où des chiens de garde hurlent dans le purgatoire, où un piano terriblement silencieux trône au beau milieu des dunes…L’œuvre s’ancre alors in situ, prenant racine dans les légendes, les mystères et plus loin dans l’inconnu, dans ce que nous ne voyons pas et qui pour autant est en présence, comme une mélopée lointaine et sourde, qui nous traverse et que nous murmurons dans la nuit…Une première Chimère fut réalisée lors d’une résidence de création pour le festival international des arts de Tiradentes au Brésil, en 2015. Produit par le Groupe A – Coopérative Culturelle