
Julianne Rose
Autoportrait Chantant
A travers le triptyque intitulé Autoportrait Chantant se lève, comme un espoir fragile n’est pas dénué d’ambiguïté: élu Australia’s Face of the 80’s, julianne Rose à personnellement connu la gloire éphémère vaine des concours de beauté, dont elle a vite compris l’idéologie aliénante: « Quand on t’appel pour ta plastique, on ne te demande pas ce que tu as à dire » énonce-t-elle avec lucidité brutale. D’ou ce triptyque magistral dont la partie centrale figure l’artiste, buste ceint de l’echarpe gagnante et plastifiée comme celui des poupée barbie, contrastant avec un visage qquadragenaire outrageusement fardé – bouche carmin, paupieres turquoise, long cheveux de jais auréoles d’un diadème du plus parfait kitsch et dont les volets gauche et droit exhibent le corps entier en poupée de plastique aux piles ridiculement apparentes. Mais que l’on appui le sein droit et se déclenche « I Will Survive ». Si l’on se prendre d’abord à sourire, comme devant un installation ludique, très vite cependant les mots eux mêmes font sens et modifient radicalement la perception du triptyque. I Will Survive. Quel que soit l’outrage que vous me ferez subir, quelle que soit l’alienation à laquelle vous voudrez soumettre mon corps, mon identité, je survivrai encore.Qui que vous fassiez de moi, je me dresserai, me redresserai, tête haute, légère, altière et jouissante. Femme enfin. – extrait du texte de Dominique Baqué pour la revue « Art Press »
- Prix indicatif :
- Technique :
- Sujet : Singing Autoportrait - The world survival tour 1966-2006
- Discipline :
- Support et matériaux : Tirage photos Cibachrome, son, lumieres, tripod, flycase
- Année de création : 2006
- Dimensions : 2metres