Elisabeth Burgun

Élisabeth peint à l'encre de chine et aquarelle sur un papier oriental pour la calligraphie.

Elle écrit au pinceau un poème (de Prévert, Victor Hugo, Baudelaire etc... ou de maîtres orientaux). Volontairement, l'écriture est variée, parfois ronde parfois penchée, en majuscules ou minuscules. Tout est possible pour animer la surface blanche du papier.
Ce premier travail correspond aux fils de trame du tapissier.

Ensuite elle pose dans un certain ordre, des noirs, des gris, des couleurs qui vont créer des reliefs, des mouvements, des paysages.
Le texte n'existe plus en tant que tel.
L'écriture devient peinture.

Ses influences viennent de l'Asie. Elle pratique le Qi Gong et la calligraphie chinoise depuis une trentaine d'années. Ce qui l'a familiarisée avec les notions de vide et de plein. L'observation précise de la nature est la source de son travail. Elle s'appuie sur de nombreux croquis pour ne garder que l'essence des éléments qui la composent.

Rembrandt, dans sa manière de traiter l'ombre et la lumière, les artistes coréens Ung-No Lee, In Kyung Park, les artistes chinois Shih-t'ao, Zao Wu Ki, l'ont nourrie et inspirée.