Henri Wrobel Farre

Henri Wrobel Farre explore la fragilité humaine à travers des portraits intensifs, souvent débordants du cadre. Ses figures, déformées par l’émotion et portées par une expressivité brute, perturbent l’espace plutôt qu’elles ne l’ornent. Il peint l’être sensible, l’animal enfoui, dans une approche qui privilégie la présence et la tension plutôt que la recherche esthétique.

Issu d’un environnement artistique – un père peintre, une mère écrivaine et un frère comédien – Henri Wrobel Farre trouve dès l’enfance dans le dessin un refuge et un espace d’émancipation. À l’adolescence, l’acrylique devient son médium privilégié, jusqu’à une rupture radicale à ses vingt ans où il détruit l’ensemble de ses peintures, convaincu de devoir repartir de zéro.

Il devient ensuite travailleur social. L’accompagnement de personnes reléguées aux marges bouleverse sa perception de l’humain et transforme durablement sa manière de regarder les corps, les visages et leurs fragilités. En 2018, une résidente d’un foyer où il exerce lui propose de coanimer un atelier d’aquarelle. Cette invitation rouvre un espace qu’il croyait perdu. La peinture revient alors avec une intensité nouvelle, presque organique.

Depuis, l’être humain constitue le centre de sa pratique : un sujet émotif et dépérissant, traversé par le temps. Son objectif est de rendre ses tableaux aussi présents que possible. Ils naissent d’un désir d’expansion et cherchent à perturber l’espace qui les accueille. Henri Wrobel Farre rejette la notion de décoration : ses peintures ne sont pas conçues pour s’assortir à un intérieur, mais pour troubler, déranger, s’imposer.

Ses portraits occupent la quasi-totalité du support, parfois jusqu’à donner l’impression de déborder du cadre. Il réinterprète les caractéristiques physiologiques du visage et du corps – formes, proportions, angles, carnation – et les fait dialoguer avec un fond abstrait qui prolonge, en d’autres teintes, le rythme des touches qui composent les figures. Ce qui l’intéresse n’est pas la ressemblance, mais l’émotion à l’état brut, l’animal sensible enfoui en chacun. Son approche privilégie l’expressivité plutôt qu’une recherche esthétique : ses tableaux ne cherchent pas à plaire, ni à embellir. Ils sont les témoins d’un moment précis, des surfaces traversées d’une intensité quasi criminelle, comme des scènes où une émotion aurait été figée sans retouche possible.

En 2024, il expose pour la première fois à la Galerie Hodent de Broutelles.
En 2025, il présente son travail à la mairie du 6ᵉ arrondissement de Paris et participe au Salon Comparaisons au Grand Palais, au sein du groupe Métaphore dirigé par Moreno Pincas.
Il sera de nouveau présent à ce Salon en 2026.

Disciplines Aquarelle, Peinture
Sujet Portrait
Techniques Acrylique, Aquarelle, Encre, Huile, Mixte
Support et matériaux Carton, Papier, Toile
Tendances Expressionnisme, Figuratif
Code postal
Ville
Région Île-de-France
Numéro de téléphone
Site web https://www.henri-wrobel.com/
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