Rieu Camilleri
Ses installations sont habitées par des fictions qui naviguent entre les médiums : volumes, sons, vidéos ou performance. L'improvisation et les décisions instinctives sont au cœur de ses expérimentations. Avec elles, il interroge l’art comme fabrique d’évasion et questionne notre rapport au monde et à la consistance des choses. Il propose des expériences sensibles et invite les spectateur·ices à construire leurs propres récits à partir d’objets qui sont pour l’artiste des présences, des témoins de vie.
En cours d'expérimentation "ce texte est en mouvement perpétuel telle une rivière.
Attention haut débit, attention risque de crues."
Je suis une cellule orageuse et la rivière en même temps.
Les deux dialogues tel un corps. Ciel et terre.
Camille vient d'un petit village aux pieds asséché des Pyrénées Orientales à deux pas de la mer méditerranée en janvier 1999.
Camille est dysphasique avec une sensibilité déconcertante pour des sons insignifiants, bruits de VMC des espaces étroits, des tons de lumières, des ascenseurs, des scénographies particulière dans la vie quotidienne des tuyauteries, des toilettes, des cumulus, toute sorte d'atmosphère qui viennent basculer secouer ses sens. Pourtant Camille a prit l'avion toute son enfance sans ce soucier de la machinerie aérienne.
Il les percevais comme des baleines gigantesque avec des ailes.
Camille a vécue dans un jardin, entouré par trois grands pins. Aujourd'hui ils ne sont plus que deux. Les poules ont disparut mais il sait qu'elle reviendrons. Camille baigne dans des souvenirs qu'il souhaiterai amplifier. La vie l'interroge, la société l'interroge, le sens aussi de ce petit point bleu dans le vide.
Le vent qui parle via les cordes vocales des pins. Ici la tramontane souffle régulièrement venant pousser les rideaux de nuages.
La foudre qui éclaire les interstices des volets fermé un soir, le bruit sourd des millions de gouttes de pluies qui toc sur l'immense toit, le crépitement du feu. Les champs d'hirondelles d'autres fois. il les retrouves par milliers aux portes estivales dans le nord de l'Italie durant son erasmus en 2023 ainsi que des poules proche d'une station à essence.
Camille fils de restaurateur et de voyageur, finira par jouer de la cuisine, du porteur de plateau dans ses œuvres à perceptions sensorielles et du goût pour l'aventure.
Est un artiste plasticien vidéaste qui cherche à vivre avec ses archives, ses mémoires, ses souvenirs, le déclin, les vices de son siècle, les bugs, les accidents, les dérèglements d'une ville qui se font ressentir,
qu'il traverse ressent et fabrique en retour des créations qui critique la folie, les décadences, l'orchestre sanguinaire qui parle sous le seuil audible.
Chaque seconde entrainé dans une rotation à 375m/s et à 29780m/s (30 kilomètres chaque seconde) autour d'une sphère aux sources atomiques quasi illimité, Camille fabrique sous sa douche. La tête se relâche d'obligations qui n'existe pas encore. Dans un café le matin à écrire à sélectionner à écouter. Sur le crâne d'une montage à écouter le grondement sourd d'une ville qui est Grenoble.
Dans une bibliothèque à se fondre dans une forêt de pages. Dans un espace d'exposition tel un bac À sable, telle les plages où il fabriquais récits en côtoyant les vagues et les cailloux plats. Camille n'a cessé de ricocher jusqu'à aujourd’hui de vivre avec la nature et la société.
Camille creuse ses images ses sons ses expériences ses rencontres. Cherche à regarder autrement à dévier sa trajectoire volontairement pour voir ce qu'il se passe. Petite bifurcation. Hors pistes. Hors champs. Sous la surface d'une œuvre. Derrière la vie. Les coulisses de la création qui n'est autre que notre orchestre sanguinaire. Une fleure qui se nourrit de tout.
Il y a des choses qui ne dit pas tout à la première écoute au premier regard sans un mot. Prendre le temps de regarder le rien dans ce monde avant le temps c'est de l'argent.
Tout est mortel dans ce monde.
Des durées et perceptions plus ou moins dilaté.
Il y a des réactions en chaîne assez forte pour créer et donner vie à un soleil qui bat depuis des milliards d'années ce qui semble être immortel de notre point vue.
Des collisions cérébrales des ponts naissent et renaissent consolidant notre présent des trajectoires sans que nous le remarquons
à l'intérieur de nous.
Aujourd’hui il y a des éléments des entités numériques aujourd’hui qui détériore nos trajectoires de vies chaotiques.
Diplôme Nationale Supérieure d’Expression Plastique le 21 juin 2024 à Grenoble et poursuit ses recherches sensorielles d'images et de sons en tant statut d'artiste auteur, le code APL , l'Urssaf ) depuis le 1er novembre 2024.
| Disciplines | Art Plastique, Installation |
|---|---|
| Sujet | Animaux, Création multimédia, Objet, Paysage |
| Techniques | Collage, Crayon, Pastel, Photographie, Vidéo |
| Support et matériaux | Bois, Carton, Images numériques, Linoléum, plastique, polyesther, Métal, Papier, Pierre, Photographie, Plâtre, Terre cuite, Toile, Verre |
| Tendances | Abstraction, Abstraction Lyrique, Art conceptuel, Body Art, Expressionnisme, Figuration libre, Land Art, Naïf |
| Code postal | 38100 |
|---|---|
| Ville | Grenoble |
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
| Numéro de téléphone | |
| Site web | https://camillerieu.com/ |