régine de bastiani

Je suis née en Belgique où j’ai vécu mon enfance et mon adolescence. Mon parcours artistique a débuté très tôt. Enfant tout était, pour moi, matière à création et le dessin est rapidement devenu mon activité préférée. Plus tard, J’étais tellement motivée que je suivais les cours du soir de l’Académie Royal de Belgique. Une fois installée dans le Sud, je me suis inscrite à l’École Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco où j’ai obtenu un DNAP arts, avec les félicitations du jury et, deux ans plus tard, un DNSEP arts et scénographie, toujours avec les félicitations du jury.

Je suis née en Belgique où j’ai vécu mon enfance et mon adolescence. Mon parcours artistique a débuté très tôt. Enfant tout était, pour moi, matière à création et le dessin est rapidement devenu mon activité préférée. Plus tard, J’étais tellement motivée que je suivais les cours du soir de l’Académie Royal de Belgique. Une fois installée dans le Sud, je me suis inscrite à l’École Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco où j’ai obtenu un DNAP arts, avec les félicitations du jury et, deux ans plus tard, un DNSEP arts et scénographie, toujours avec les félicitations du jury. J’y ai passé cinq années exceptionnelles et y ai lié des amitiés formidables avec, notamment, Michel Enrici, Daphne Corregan et Ondine Breau-Holland. À Monaco, j’ai raflé de nombreux prix, notamment le Prix de SAS le Prince Rainier de Monaco, le Prix de SAS le Prince Albert de Monaco, le Prix de SAS la Princesse Caro- line de Monaco, le Prix de la Mairie de Monaco, le prix de l’ESAP et, mon préféré, le prix de l’amitié !

En 2006, grâce à la bienveillance de Michel Enrici, j’ai eu l’opportunité de travailler à la Fondation Maeght sous la direction de Dominique Païni. Ma première mission a été de répertorier et de photographier l’ensemble des œuvres sur papier de la collection. J’ai donc passé du temps dans les réserves à sortir des tiroirs les œuvres de Giacometti, Calder, Miró, Tal-Coat, Chagall, Braque, Bram Van Veld, Chillida, Riopelle, Tàpies, Hepworth, Ubac, Gasiorwski et bien d’autres encore. Ce fut riche en émotions ! Non seulement j’avais conscience d’avoir le privi- lège de manipuler un pan particulier de la modernité et de l’art contemporain, mais en plus, j’entrais en empathie avec les papiers. Abolissant le temps, je découvrais les lignes et les pleins que les artistes avaient scrutés sur le papier fraîchement pressé. Il est probable que mon amour pour les beaux papiers soit devenu durable à ce moment même.

La mission qui suivit, répertorier la bibliophilie de Margueritte et Aimée Maeght, ne fut pas moins bouleversante. La poésie éditée sur un papier délicat a toujours eu le don de susciter chez moi, une émotion intense. C’est donc avec une immense joie que je vérifiais chaque livre et, de nouveau, côtoyais des artistes que j’affectionne. Je peux même me vanter d’être une des rares personne à avoir palpé « Prière de toucher » !

Dans les rapports affectifs que j’entretiens physiquement avec les œuvres, il y a également et toujours grâce à Michel Enrici, mon long passage au Musée Picasso d’Antibes. Alors étudiante à l’ESAP de Monaco, j’y travaillais le week-end sous la direction de Jean-Louis Andral. Mon grand plaisir était de passer la journée à surveiller l’atelier de Picasso et l’équipe amicale du musée, s’organisait autant que possible pour me laisser la place. J’y ai passé un nombre d’heures impressionnant et j’y ai lié des liens très forts avec « la chèvre » de Picasso. Aujourd’hui encore, quand j’y pense, je revois parfaitement ses trais déliés et sa texture, elle s’est imprégnée en moi.

Parfois, mais pour ça, il fallait batailler un peu plus, je surveillais la salle Nicolas de Staël. « Le Concert » rouge puissant avec ses dimensions démentielles, me rappellent sans cesse que l’on peut entrer dans la couleur en toute liberté. Depuis, je tente souvent d’approcher cette vibration physique du rouge. Et comme le Musée Picasso possède également un bon nombre d’oeuvres de Hans Hartung, la question du geste, déjà présente dans mon travail, a pris un tout autre tournant, elle s’est chargée d’un sens profond et d’une pensée chorégraphique.

En décembre 2006, j’ai effectué un stage de douze semaines à l’Opéra de Paris auprès de Brigitte Lefèvre. J’y ai croisé les chorégraphes Angelin Preljocaj, Nicolas le Riche, Trisha Brown William Forsythe, Saburo Teshigawara, Abou Lagraa et jirí Kylián. Je fus très impressionnée par l’aspect performatif de la danse et la richesse de sens que pouvait receler un simple mouvement. À partir de là, conserver la trace d’un geste chargé de cosmogonies intérieures effectué dans un espace sensible m’apparut primordial.

Après mes études d’arts plastiques, j’avais une sensation d’incomplétude. À côté de ma pratique des arts plastiques, je nourri une grande passion pour la musique contemporaine et l’électroacoustique. Je pressentais un lien fort entre mes réalisations et la création sonore. J’ai donc poursuivi mes études au CNRR de Nice, sous l’oeil exigeant de Michel Pascal. C’est là que j’ai saisi la matérialité du son et que mon oreille s’est mise en quête d’inouï. J’avais saisi que, tout comme les matériaux que je manipulais, le son pouvait être sculpté et transformer l’espace dans lequel il se déploie. J’ai pu ainsi composer et projeter sur l’accousmonium de l’auditorium Joseph Kosma des œuvres programmées lors du Festival MANCA de Nice.

Depuis, mon travail ne cesse de se déployer et je vise continuellement une imprégnation totale du regardeur. Dans les libertés que j’impulse à la matière, c’est à une complicité créatrice que je la convie. Je refuse de lui imposer une idée car je sais maintenant, que tout comme le vivant, la matière possède ses propres potentialités physiques et ses propres intentions, elle ne demande que des opportunités pour révéler toute sa magnificence. Je considère le regardeur de cette même manière et j’espère qu’en regardant mon travail, un vent de liberté l’emportera vers des territoires insoupçonnés.

Disciplines Art Plastique
Sujet Composition abstraite
Techniques Acrylique, Aquarelle, Crayon, Encre, Fusain, Huile, Mixte, Pastel
Support et matériaux Papier, Plâtre, Toile
Tendances Abstraction
Code postal 83470
Ville Saint-Maximin-La-Sainte-Baume
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Numéro de téléphone
Site web https://www.reginedebastiani.com/

Expositions de l'artiste

Atelier Portes Ouvertes
Du 02/04/2024 au 03/09/2024 Saint-Maximin-La-Sainte-Baume

régine de bastiani / artiste plasticienne et...

Ouverture de la galerie « espace / entrée libre Située dans le quartier arty de Saint-Maximin-La-Sainte-Baume...

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