Antoine Carver

Personne ne veut regarder au-delà de ce que montre la télévision. Certains artistes trouvent la transcendance dans les images pures pour créer une révolution artistique sur ses états naturels, comme ces lieux communs qui s'immergent dans les routines que nous créons consciemment pour nous adapter au quotidien, comme les rues que nous habitons avec la vitesse de déplacement d'un point fixe à un autre point fixe, séparant le gris du noir, simulant un morceau de Rothko ; il est essentiel de pénétrer les fondements de l'œuvre de cet artiste pour aborder l'univers simple de sa création, comme cela se produit dans la révolution triste et silencieuse de l'œuvre d'Antoine Carver. Nombreux sont ceux qui ont essayé, à différentes époques et occasions, d'expliquer pourquoi la pause, la lenteur, le délire de la précarité, ont fortement soulevé l'esprit de créateurs de la stature de Pasolini, Tarr, Tarkovski, Lopouchanski, sans parvenir à un stéréotype qui personnifie ou mystifie la croyance certaine d'être possédé, dominé par le réalisme créatif.